
05 mars 2025 - 506 vues
Alors que des élus protestent contre le projet, le sous-préfet de Saintes, Guillaume Brault, prend la parole sur Demoiselle. Il assure que la centrale à bitume ne présenterait pas de risque pour la source de Lucérat, qui alimente plus de 50 000 personnes en eau potable.
La réponse des services de l’État au sujet de la centrale à bitume à Saintes. Jusque-là, seuls les opposants ou l'entreprise Eurovia - filiale de Vinci - se sont exprimés sur le projet. On le rappelle, il s’agirait de construire une centrale à béton de façon temporaire dans la zone des Charriers. Mais selon nombre d'élus, il y a un risque de pollution sur la source de Lucérat, qui alimente en eau potable.
Le président de la région, Alain Rousset, a d'ailleurs envoyé un courrier au préfet pour lui demander de refuser ce projet à cet endroit. Et voilà que le sous-préfet de Saintes prend la parole sur Demoiselle. Guillaume Brault assure que le risque de pollution est écarté. "Il ne peut pas y avoir de risque. L'étude hydrologique montre que les écoulements en cas de problème ne se dirigeraient pas vers la source de Lucérat", assure-t-il.
Néanmoins, les services de l’État prennent en compte tous les avis, dont ceux des habitants de Saintes, Thénac et Chermignac. Ils sont consultés jusqu'au 31 mars 2025. "C'est vrai que ces centrales à bitume n'ont pas le vent en poupe. Pour autant, il a été vu que cette zone est en retrait et qu'elle ne constitue pas de nuisances pour son environnement immédiat", ajoute Guillaume Brault. Le préfet devrait se prononcer dans les semaines qui suivent la fin de la consultation.